Ours, coq, chat, vache, éléphant, lion… Si ce numéro de la revue ressemble par certains aspects à un défilé de l'arche de Noé, c'est parce que les marques sont très nombreuses à faire référence au monde animal que ce soit pour leur nom, leur logo, ou pour en faire leur porte-parole.
En publicité notamment la ménagerie est importante. A l'instar de Jean de La Fontaine qui se "servait des animaux pour instruire les hommes", la publicité a souvent recourt à eux, et depuis longtemps, pour faire passer ses messages et transmettre des valeurs. Des singes Omo au lapin Nesquik, de La vache qui rit ou de l'écureuil de la Caisse d'épargne aux pulpeuses girafes d'Orangina, les sagas publicitaires animalières se sont multipliées avec succès.
Car la relation entre l'homme et l'animal est souvent émotionnellement très forte. L'animal de compagnie, par exemple, fait quasiment partie de la famille ; c'est un partenaire d'échanges affectifs, voire un substitut d'enfant ou de compagnon.
Bien naturellement, le marché des aliments pour animaux domestiques est aussi abordé ici, notamment au travers de cas d'école sur la communication de Friskies et d'innovation chez Pedigree.
Historiquement né de la valorisation des sous-produits de l'agriculture et de l'élevage, ce marché s'est fortement développé durant les dernières décennies, souvent grâce à des innovations améliorant la praticité d'utilisation (croquettes, sachets,…).
Les grandes marques ont su le segmenter, affinant leurs cibles et multipliant les produits répondants à des besoins nutritionnels spécifiques (obésité, vieillissement, hygiène bucco-dentaire…).
Maintenant un soutien publicitaire régulier, elles ont pu contenir la part des marques de distributeurs et limiter la progression des hard discounters.
Si on ajoute qu'il est très largement exportateur, il est exemplaire à plus d'un titre…
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