Les consommateurs intègrent de plus en plus les considérations écologiques et environnementales dans leurs critères de choix. Du coup, le vert est à la mode... et mis à toutes les sauces.
En communication notamment, les risques de dérapage sont nombreux et réels.
L'autodiscipline doit y être exemplaire, comme l'y incite la récente charte d'engagement des annonceurs de l'UDA.
Les emballages de produits de grande consommation font très souvent l'objet de critiques (ils ont le tort d'être visibles et encombrants lorsque la consommation du produit est terminée).
C'est donc un bouc émissaire facile. Cela peut être considéré comme relativement injuste, au regard des efforts faits par les équipes techniques pour réduire à la source poids et volume d'emballages et de suremballages.
On peut craindre aussi que cela n'ait qu'un impact limité :après tout,les déchets d'emballages ménagers ne représentent que moins de 1 % de l'ensemble des déchets produits en France.
Il faut néanmoins reconnaître que,jusqu'à un passé récent,les équipes marketing n'en avaient pas fait une priorité... au contraire de l'impact en linéaire, la praticité, ou la rentabilité.
Il y a quelques semaines,en marge du Grenelle de l'environnement,le Medad a réuni les professionnels du marketing des produits de grande consommation afin de les sensibiliser directement, leur présenter des réussites exemplaires d'écoconception, promouvoir le tri et le recyclage.
Les pouvoirs publics ne sont pas seuls à oeuvrer dans cette direction. Ensemble, Eco-Emballages, l'Ilec et l'Ania ont pris une initiative qui vise à favoriser l'évolution des comportements dans ce domaine et à faire considérer le développement durable, non plus comme une contrainte, mais comme un vaste champ d'innovation et un levier de croissance.
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